Présentation générale

 


Charles Dreyfus-Pechkoff

Né le deux mars 1947 à Suresnes, après une Licence en Histoire de l'Art et une Maîtrise sur la participation du public, il commence en 1973 un doctorat sur Fluxus. Dès 1972 il rejoint Jean Dupuy à New York ; pour sa thèse il réalise en 1974 le premier interview de George Maciunas et la même année organise avec Ben Vautier le mémorable concert Fluxus au Musée Galliera dans le cadre du Festival d'Automne. En décembre, avec Catherine Thieck, au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris il présente Fluxus/Eléments d'information. Il soutiendra sa thèse qu'en 2009 pour devenir Docteur en Philosophie (Fluxus, une avant-garde en mouvement, Les Presses du réel, 2012). À l'Avant-garde newyorkaise en 1975 vient s'ajouter les amis intimes de sa compagne suédoise pendant vingt ans Barbro Östlihn (Bob Rauschenberg, Jasper Johns, Claes Oldenburg, Allan Kaprow, John Cage, Pontus Hulten, Billy Klüver...). Il séjournera alors souvent en Suède et participera aux expositions rétrospectives d'Oyvind Fahlström (Moderna Museet, Centre Pompidou, Guggenheim). Il commence la critique d'art en 1971 dans Opus International, puis sera rédacteur à Canal, rédacteur en chef et cheville ouvrière avec Michel Giroud de Kanal Magazine durant sept ans. Président de l'association L'avance artistique, éditeur du journal d'art contemporain Omnibus ; il est actuellement le correspondant de la revue québécoise Inter Art Actuel. Il a organisé, entre autres, des concerts Fluxus (Musée de Marseille, Musée de Strasbourg...) Dernier ouvrage, La vérité au Dernier Télégramme (2015). En même temps il produit toutes formes de poésies et de poésie actions avec Jean Dupuy, Doc(k)s (Julien Blaine), Polyphonix (Jean-Jacques Lebel), Danae (Acindino Quesada), puis les réseaux de performance à travers le monde, Asa (Boris Nieslony), Nipaf (Sheji Shimoda), Riap (Richard Martel)... et dans le monde de l'art où ses expressions artistiques sont imprégnées par l'art comme concept. Peu avant de nous quitter le poète Christophe Tarkos lui propose de former un duo qu'il nomme Pâte-mot & Fluxus. Ils se produiront deux fois. Son œuvre entière ramène le spectateur vers la métamorphose d'une apparence à une idée, en lui permettant d'y trouver son sens métaphorique.